Simon Delamarlière
33 ans, Marié, 2 enfants
Mon exploitation maraîchère se situe à Bayonvillers à 20 km à l’Est d’Amiens
Petit-fils et 2 fois neveu d’agriculteurs, j’ai grandi à la ferme
et j’ai toujours été passionné par ce métier.
Après un cursus scolaire général (BAC S) j’ai fait un BTS ACSE au
Paraclet (lycée agricole amiénois).
J’ai commencé ma carrière agricole en tant qu’ouvrier dans une
exploitation conventionnelle non biologique.
Ce mode d’agriculture ne me convenait pas et j’ai quitté pour un temps le
monde agricole. Après diverses expériences non concluantes (Chauffeur cariste
en tréfilerie, moniteur moto et auto-école à Roye et Montdidier), je suis
revenu vers ce milieu, bien décidé à exercer ce métier comme je l’entendais.
J’ai commencé à cultiver des légumes bios sur 1000 m2, que m’a prêté mon
oncle, en 2006. Chaque année, j’ai doublé la surface et je me suis installé
agriculteur le 1er Octobre 2011.
Aujourd’hui je cultive 3ha de maraîchage dont 800m2 de serres. La
production est écoulé par les Amap que je fournis (Amap Art du panier et l’AMAP
Légumes à vivre du Santerre, AmapAlfortville et les salsifis miraculeux) ce qui représente environ 170 paniers EPP
(Equivalent Petit Panier).
Quels sont les légumes que tu proposes à l’AMAP ?
Je cultive le maximum de légumes qui poussent dans la région picarde.
J’essaye de mettre des variétés anciennes qui sont plus savoureuses et
résistantes, et qui se conservent mieux aussi, même si l’aspect est bien
souvent beaucoup moins tape à l’œil que ce qu’on pourrait voir dans les
rayons légumes des commerces traditionnels.
Ma priorité est la qualité gustative bien avant l’aspect, l’obsession de
l’aspect « du légume parfait » ces dernières décennies ont trop
favorisé les dérives dont tout le monde prend conscience aujourd’hui
(traitement à outrance, mono variété, OGM…).
Comment es-tu venu au système AMAP et quels sont les avantages?
Rien ne m’a vraiment amené à l’AMAP, je dirais plutôt que c’est l’AMAP
qui m’a amené jusque-là !
C’est à partir de la création de la première AMAP (Légumes à Vivre à
Bayonvillers en 2009) que j’ai commencé à sortir la tête de l’eau, jusqu’à
là, aucun débouché ne me permettait d’écouler ma production de manière
décente.
L’AMAP c’est la rencontre du producteur et du Consom’acteur, qui permet à
l’un de tirer un revenu de son travail et à l’autre de trouver des produits
sains à un prix abordable.
Ce système est tout simplement celui qui me permet d’exercer mon métier
aujourd’hui.
Pourquoi le choix du biologique pour tes légumes ?
Je n’ai pas eu à faire le choix du bio, d’ailleurs au début je n’avais
même pas demandé le label, pour moi ce mode de culture respectueuse de l’environnement
était une évidence.
Je suis certifié AB auprès de l’organisme certificateur Ecocert depuis
mon installation (2011) mais j’ai toujours cultivé mes légumes de façon
naturelle.
Quels sont tes projets et comment vois-tu l’avenir ?
Aujourd’hui mon principal objectif est de rendre mon activité viable (je
suis sur le point d’y arriver grâce aux AMAPs) et de la pérenniser. Je n’ai
pas envie de créer une multinationale mais juste de vivre de mon travail et
de rester une entreprise à taille humaine .
Mon exploitation maraîchère se situe à Bayonvillers à 20 km à l’Est d’Amiens |
Petit-fils et 2 fois neveu d’agriculteurs, j’ai grandi à la ferme
et j’ai toujours été passionné par ce métier. |
Après un cursus scolaire général (BAC S) j’ai fait un BTS ACSE au
Paraclet (lycée agricole amiénois). |
J’ai commencé ma carrière agricole en tant qu’ouvrier dans une
exploitation conventionnelle non biologique. |
Ce mode d’agriculture ne me convenait pas et j’ai quitté pour un temps le
monde agricole. Après diverses expériences non concluantes (Chauffeur cariste
en tréfilerie, moniteur moto et auto-école à Roye et Montdidier), je suis
revenu vers ce milieu, bien décidé à exercer ce métier comme je l’entendais. |
J’ai commencé à cultiver des légumes bios sur 1000 m2, que m’a prêté mon
oncle, en 2006. Chaque année, j’ai doublé la surface et je me suis installé
agriculteur le 1er Octobre 2011. |
Aujourd’hui je cultive 3ha de maraîchage dont 800m2 de serres. La
production est écoulé par les Amap que je fournis (Amap Art du panier et l’AMAP
Légumes à vivre du Santerre, AmapAlfortville et les salsifis miraculeux) ce qui représente environ 170 paniers EPP
(Equivalent Petit Panier). |
Quels sont les légumes que tu proposes à l’AMAP ? |
Je cultive le maximum de légumes qui poussent dans la région picarde.
J’essaye de mettre des variétés anciennes qui sont plus savoureuses et
résistantes, et qui se conservent mieux aussi, même si l’aspect est bien
souvent beaucoup moins tape à l’œil que ce qu’on pourrait voir dans les
rayons légumes des commerces traditionnels. |
Ma priorité est la qualité gustative bien avant l’aspect, l’obsession de
l’aspect « du légume parfait » ces dernières décennies ont trop
favorisé les dérives dont tout le monde prend conscience aujourd’hui
(traitement à outrance, mono variété, OGM…). |
Comment es-tu venu au système AMAP et quels sont les avantages? |
Rien ne m’a vraiment amené à l’AMAP, je dirais plutôt que c’est l’AMAP
qui m’a amené jusque-là ! |
C’est à partir de la création de la première AMAP (Légumes à Vivre à
Bayonvillers en 2009) que j’ai commencé à sortir la tête de l’eau, jusqu’à
là, aucun débouché ne me permettait d’écouler ma production de manière
décente. |
L’AMAP c’est la rencontre du producteur et du Consom’acteur, qui permet à
l’un de tirer un revenu de son travail et à l’autre de trouver des produits
sains à un prix abordable. |
Ce système est tout simplement celui qui me permet d’exercer mon métier
aujourd’hui. |
Pourquoi le choix du biologique pour tes légumes ? |
Je n’ai pas eu à faire le choix du bio, d’ailleurs au début je n’avais
même pas demandé le label, pour moi ce mode de culture respectueuse de l’environnement
était une évidence. |
Je suis certifié AB auprès de l’organisme certificateur Ecocert depuis
mon installation (2011) mais j’ai toujours cultivé mes légumes de façon
naturelle. |
Quels sont tes projets et comment vois-tu l’avenir ? |
Aujourd’hui mon principal objectif est de rendre mon activité viable (je
suis sur le point d’y arriver grâce aux AMAPs) et de la pérenniser. Je n’ai
pas envie de créer une multinationale mais juste de vivre de mon travail et
de rester une entreprise à taille humaine . |
L’association organise des rencontres conviviales entre les adhérents et avec les agriculteurs.
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